Archives 2013

Lundi 30 décembre 2013

Cet édito constitue le dernier de l’année 2013 qui aura été riche et importante pour Juan Bautista, une de ses meilleures depuis qu’il a pris l’alternative ce 11 septembre 1999 dans les Arènes d’Arles, l’une de ses plus abouties, l’une de ses plus éclatantes. C’est l’occasion également pour nous de vous remercier de votre fidélité constante et de partager par l’intermédiaire du site, de votre site, la temporada de Juan Bautista. Vous êtes chaque fois plus nombreux à nous suivre, à nous écrire. Cela nous touche et nous incite à aller de l’avant en nous responsabilisant encore plus.   

De Mérida (Venezuela) en février où il gracia le toro « Paprika » de l’élevage de Santa Fe après une faena magistrale dont les échos résonnent encore, en passant par Valencia (Espagne) au mois de mars pour la Feria des Fallas où il montra de grandes dispositions, par Madrid (Espagne) pour la Feria de la San Isidro où il coupa une oreille de poids, par Istres où son seul contre six restera à jamais gravé dans les mémoires comme étant un triomphe majuscule et l’une des corridas les plus importantes de la saison 2013, par Béziers où il s’imposa avec force et détermination, par Arles pour la Corrida Goyesque où il affirma sa catégorie de Figura del Toreo en coupant avec force quatre oreilles lors de deux faenas qui sont entrées dans l’Histoire Taurine des Arènes Romaines, par Monterrey (Etat du Nuevo León – Mexique) où il obtint la grâce du toro « Paquito » de l’élevage de Fernando de la Mora après avoir réalisé une faena de rêves, par Apizaco (Etat de Tlaxcala – Mexique) où pour l’inauguration de son nouvel apoderamiento par la société mexicaine Casa Toreros et Alain Lartigue il coupa deux oreilles de son second adversaire après une faena qui a fait autorité et enfin en finissant par de nombreuses arènes en France, en Espagne ou en Equateur où il fit étalage de son savoir et de sa maestría en récoltant des triomphes sonores comme à Ambato (Equateur), Palavas, Muro (Palma de Mallorca – Espagne), Navas del Marqués (Ávila – Espagne), Torremolinos (Málaga – Espagne), Marbella (Málaga – Espagne), Alcalá de Henares (Madrid – Espagne), Motilla del Palencar (Cuenca – Espagne), Móstoles (Madrid – Espagne) ou Mojados (Valladolid – Espagne), Juan Bautista aura marqué cette saison par son charisme, le pouvoir exercé sur les toros et cette tauromachie profonde, puissante, classique, pure et soyeuse mise en valeur par une technique irréprochable, digne des Elus du Toreo. 

La saison 2014 s’ouvre et avec elle les nouvelles illusions, les nouveaux objectifs concernant ses nouveaux apoderados qui sauront faire fructifier les résultats de l’année 2013, la nouvelle dimension et catégorie prises par Juan Bautista tout au long de la saison passée. Elle sera importante à tous les niveaux. Elle sera aussi celle de la célébration de ses quinze ans d’alternative, quinze années écoulées, quinze années placées au sommet du toreo, quinze années qui auront connu des hauts et des bas, certes, mais qui constituent un parcours des plus importants de la Tauromachie française et mondiale. Pour fêter dignement ses quinze années en tant que Matador de Toros, Juan Bautista aura à cœur de participer à des corridas spéciales qui jalonneront toute sa saison et qui montreront ses qualités de torero important.  

Juan Bautista fait parti des professionnels qui font autorité et qui constituent un modèle pour les jeunes générations et futures quant à son histoire, son parcours et sa catégorie de Torero et d’Homme. Respecté par ses pairs et en constante évolution depuis ses débuts, 2014 pourrait bien être pour Juan Bautista la saison de la reconnaissance la plus absolue.    

Photo Laurent Deloye, www.corridafrance.fr

Mercredi 25 décembre 2013

Juan Bautista, actuellement au Mexique pour toréer dans quelques heures dans les Arènes d'Apizaco (Etat de Tlaxcala) et toute l'équipe du site juan-bautista.com vous souhaitent un très joyeux Noël. 

Recevez nos meilleurs vœux pour un Noël plein de joie et de bonheur.

Lundi 23 décembre 2013

Depuis mercredi dernier, c’est désormais officiel : après avoir reçu de nombreuses offres et propositions, Juan Bautista sera apodéré en Amérique du Sud et Centrale par la société mexicaine Casa Toreros et par Alain Lartigue pour ce qui concerne l’Europe. Association fructueuse entre une empresa des plus sérieuses et un professionnel français qui a su gagner le respect et la confiance de tous. 

Ce nouvel apoderamiento sera inauguré lors de la corrida organisée dans les Arènes d’Apizaco (Etat de Tlaxcala – Mexique) le Jour de Noël. Cette date marquera le retour de Juan Bautista en Terres Aztèques après son triomphe retentissant connu dans les Arènes de Monterrey (Etat du Nuevo León – Mexique) où il obtint la grâce du toro « Paquito » de la ganadería de Fernando de la Mora après une faena qui restera dans les mémoires et pour laquelle une plaque commémorative a été dévoilée la semaine dernière dans le patio de caballos des arènes. 

Cette nouvelle union donne à Juan Bautista l’opportunité de faire campagne dans un pays taurin à part entière et de donner un virage important à sa carrière. A l’orée du quinzième anniversaire de son alternative, Juan Bautista entame un nouveau chapitre de son histoire avec une mentalisation rénovée et l’envie de marquer encore plus la saison 2014.      

Après avoir remis la somme de 7100 € au service pédiatrie de l’hôpital d’Arles, recueillie lors de la vente de tickets de tombola caritative organisée par le Collectif CorridaFrance dont il est le parrain ainsi que de la vente des affiches spécialement éditées pour son seul contre six dans les Arènes d’Istres du 15 juin dernier, Juan Bautista va traverser l’Océan Atlantique pour rejoindre le Mexique où il a laissé une très forte impression. 

Photo Eloy Cavazos

Communiqué de Presse - Jeudi 19 décembre 2013

Malgré l'action des anti-taurins qui ont essayé en vain de faire annuler le projet, c'est aujourd'hui jeudi 19 décembre 2013 que le Collectif CorridaFrance, en présence de son parrain le Matador de Toros Juan Bautista, a remis au service pédiatrie de l'hôpital d'Arles la somme de 7100 €, recueillie grâce à la tombola caritative organisée par le collectif et la vente des affiches éditées spécialement pour le seul contre six de Juan Bautista dans les Arènes d'Istres le 15 juin dernier. Les Matadors de Toros Juan José Padilla et José Tomás avaient offert respectivement une muleta et une cape. Juan Bautista offrir une chemise, une paire de medias ainsi qu'une paire de zapatillas.

Les fonds récoltés permettront la création d'un espace dédié à l'accueil des enfants hospitalisés dans de parfaites conditions et pour améliorer leurs séjours.

Concernant la classe pratique qui aurait du avoir lieu dans les Arènes de Lunel pour célébrer le tirage au sort de la tombola, elle sera organisée au printemps prochain avec le même cartel de novillos et novilleros dans un lieu et à une date qui restent encore à définir.

Communiqué de Presse - Mercredi 18 décembre 2013

A partir de la temporada 2014, Juan Bautista sera apodéré conjointement par l’importante empresa taurine mexicaine « Casa Toreros » et Alain Lartigue.

ce dernier représentera  Juan Bautista en Europe et Casa Toreros au Mexique et en Amérique du Sud.

Cet accord d’apoderamiento a été conclu pour une durée indéfinie.

 

Lundi 16 décembre 2013

           

Il est des moments où le froid ambiant, accentué par le Mistral et la Tramontane, se fait moins sentir grace à la chaleur dégagée par la présence d'amis ou d'aficionados venus rencontrer les toreros une fois la saison terminée afin de partager avec eux un moment convivial et échanger différentes impressions sur l'année 2013 et celle à venir. 

Alors que Juan Bautista, retenu au Mexique après avoir gracié le toro "Paquito" de l'élevage de Fernando de la Mora dans les Arènes de Monterrey (Etat du Nuevo León), n'avait pas pu venir en personne recueillir le trophée décerné par les Clubs Taurins de Béziers au triomphateur de la Feria d'Août 2013 lors d'une soirée organisée à cet effet, il proposa au Directeur des Arènes de la citée biterroise, Robert Margé, d'organiser une rencontre à sa propriété, le Domaine des Monteilles, situé sur la commune de Fleury d'Aude, en présence des Clubs Taurins afin de les remercier de leur soutien. 

Robert Margé, accéda à la demande de Juan Bautista qui pu ainsi tienter deux toros de l'élevage du M couronné qui démontrèrent de grandes qualités de noblesse, de race et de fixité. Juan Bautista, quant à lui, pu démontrer une nouvelle fois le grand moment professionnel qu'il traverse en comprenant ses deux adversaires et déversant sur le sable des arènes privées une technique irréprochable doublée d'une élégance et d'un pouvoir important. 

Cette rencontre entre l'Afición de Béziers et Juan Bautista a permis de tisser des liens encore plus étroits, de mettre un terme à la saison taurine de cette ville et d'envisager la saison 2014 qui sera déterminante pour la Tauromachie en général. 

Photos Administration Juan Bautista  

Dernière minute - Mardi 10 décembre 2013

                          

Après avoir été annoncé pour l’importante Feria de Duitama (Colombie), Juan Bautista participera à deux reprises à la prestigieuse Feria de la Macarena de Medellín (Colombie). La direction des Arènes ayant dévoilé la programmation officielle ce matin. 

Avec son inclusion dans ces deux ferias de renom, Juan Bautista démontre l’intérêt suscité lors de sa saison européenne 2013 qui dépasse les frontières du Vieux Continent. 

A cet effet, et pour continuer sa préparation, Juan Bautista fut l'invité de l'éleveur Loulou Tardieu pour participer cet après-midi à une tienta de quatre vaches sérieuses et exigeantes qui lui ont permis de démontrer toute sa science, technique et implication. 

Photos Administration Juan Bautista   

Lundi 9 décembre 2013

En Tauromachie, tout est fait de contrastes : les couleurs vives des costumes, des capes et du public avec la couleur noire du toro ; la lumières des arènes gorgées de soleil avec l’obscurité du toril ; la chaleur de l’été avec le froid de l’hiver qui est arrivé et dont sa présence n’a échappé à personne depuis quelques jours maintenant. 

C’est pendant cette période que les toreros profitent de se retrouver avec eux-mêmes, faire un point sur la saison passée, sur le chemin parcouru…et celui qui reste à faire. C’est pendant cette période également qu’ils peuvent, qu’ils doivent, se poser des questions existentielles importantes comme par exemple : quel torero j’ai été ? Quel torero je suis ? Quel torero je veux être ? 

A ces questions, nul ne peut répondre à leur place. Eux seuls ont la réponse au fond d’eux-mêmes, eux seuls peuvent apporter les éclaircissements que bien souvent ceux qui ne savent pas ce que c'est de se mettre devant les toros ne peuvent comprendre. Les toreros ont un langage particulier, un langage fait de vie, de candeur, de douceur, de sensibilité et de sérénité car il en faut énormément pour accepter de se jouer la vie chaque après-midi de toros. 

Photo Valentin Héyère            

Dernière minute - Mercredi 4 décembre 2013

                     

Hier soir, Juan Bautista a répondu à l’invitation de Bertrand Pujol, professeur d’Histoire – Géographie au Collège René Cassin de Tarascon, pour rencontrer les élèves de la section Accompagnement Educatif Toros d’ici et d’ailleurs, hier et aujourd’hui

Très attentifs et intéressés, les élèves, tous volontaires pour participer à cette rencontre, ont pu écouter Juan Bautista et connaître ainsi le quotidien de sa vie de torero, sa passion, ses souvenirs depuis ses débuts alors qu’il était novillero et entamer une conversation avec eux des plus enrichissantes. 

Photo Administration Juan Bautista           

Lundi 2 décembre 2013

La saison hivernale est la période des changements. Changements dans les cuadrillas et les apoderamientos. Assez souvent, les matadors de toros ou novilleros gardent les mêmes équipes une année sur l’autre. Cela permet une osmose, une parfaite connaissance entre eux, qui ensuite se répercute en piste. Chacun sait ce qu’il a à faire et de cette façon tout se déroule pour le mieux, avec efficacité et professionnalisme.

Cependant, il arrive quelques fois que les toreros aient besoin de changer d’air car ils sont arrivés au bout du chemin. Le matador ou le novillero peut décider de se séparer d’un des membres de sa cuadrilla ou un banderillero, picador, valet d’épées peut avoir envie de changer d’équipe et intégrer une autre cuadrilla. Très souvent cela se passe de la meilleure manière qu’il soit.

Dans le cas de l’entente torero – apoderado, c’est différent, car les relations ne sont pas les mêmes. Il peut y avoir de la confiance, elle est nécessaire, jusqu’à de l’amitié, mais les intérêts sont trop importants pour que naisse cette symbiose qui peut se créer entre le torero et sa cuadrilla. Sauf dans des cas forts rares, au bout de deux, trois ans, voire quatre, le torero doit se séparer de son apoderado afin de s’ouvrir d’autres espaces, d’autres chemins. Cela a été le cas de Juan Bautista qui a mis un terme à la relation professionnelle qui le maintenait unis avec son ancien représentant.

D’ici quelques jours, le nom de la personne qui sera en charge de défendre les intérêts de Juan Bautista à partir de la saison prochaine sera connu. Nul doute qu’il s’agira d’un grand professionnel comme tous ceux qui l’ont apodéré jusqu’à aujourd’hui. La saison 2013 a été très importante pour Juan Bautista avec des prestations qui se sont soldées par des triomphes retentissants et une empreinte laissée de torero abouti, sur de lui, d’une maturité exemplaire et d’un charisme majeur. Le prochain apoderado devra faire fructifier cet état de fait et lui permettre d’occuper la place qu’il mérite dans le circuit des grandes ferias.

Photo Administration Juan Bautista

Dernière minute - Lundi 25 novembre 2013

La section Sud-Est de l'Association des Critiques Taurins de France, réunie à Lunel ce dimanche, a décerné ses prix pour la temporada 2013 dans le Sud-Est de la France.

Le palmarès est le suivant :

- Meilleur lote de toros : Dolores Aguirre de Saint-Martin-de-Crau. Ont été mentionnés les Escolar Gil de Nîmes et les Garcigrande d'Arles

- Meilleur lot de novillos : Dos Hermanas d'Arles. Ont été mentionnés les Yonnet de Céret et les Cebada Gago de Carcassonne. La commission regrette le petit nombre de novillades organisées et souligne le bon niveau d'une grande partie d'entre elles : Vauvert, Millas, Tarascon, Carcassonne. Accessit pour l'excelllent lot de novillos de Cuillé du festival de Vauvert

- Meilleur matador : Juan Bautista. Ont été mentionnés José María Manzanares, Iván Fandiño et Javier Castaño.

- Meilleur novillero : Vicente Soler suivi de près par César Valencia et Francisco José Espada.

- Prix Nimeño II (récompensant une personnalité ou un geste taurin) : Serge Reder, maire de Rodilhan, qui, avec le soutien du Préfet du Gard, a maintenu le festival de Rodilhan malgré les menaces des anti-corridas. Ont été mentionnés la cuadrilla de Javier Castaño, Juan Bautista, Iván Fandiño et les organisateurs de Vauvert et Alès. 

En même temps que l'Association des Critiques Taurins de France décernaient leurs prix, une plaque commémorative était dévoilée dans les Arènes de Monterrey (Etat du Nuevo León - Mexique) pour rendre hommage à l'importante prestation de Juan Bautista lors de la corrida du 20 octobre 2013 où il obtint la grâce du toro "Paquito" de l'élevage de Fernando de la Mora. Deux récompenses qui viennent confirmer la grande saison que Juan Bautista a réalisé en 2013. 

Photo Isabelle Dupin 

Lundi 25 novembre 2013

Le week-end qui vient de se dérouler n’a pas été de tout repos pour Juan Bautista et les organisateurs des deux manifestations taurines de Lunel et de Rion des Landes qui ont été bassement entachées par l’action des anti-corridas. Très attaché aux deux, Juan Bautista a soutenu de toutes ses forces le Collectif CorridaFrance dont il est le parrain et la commune des Landes où, avec sa cuadrilla, il a été séquestré par des anti taurins pendant trois quart d'heure dans un bar de la commune, alors qu'il prenait son petit déjeuner. Il a fallu l'intervention musclée de la Gendarmerie Nationale pour qu'il puisse retrouver la liberté et rejoindre sa chambre pour se préparer en vue du festival taurin. 

Si à Lunel, le Maire ne s’est pas rendu compte, ou trop tard, de l’ampleur de la situation, poussant le collectif CorridaFrance à devoir dans un premier temps se rendre au Mas du Grand Bordes sur la commune de Saint Laurent D’Aigouze puis dans un second de reporter à une date ultérieure l'organisation de la classe pratique constituant le premier trophée CorridaFrance ne pouvant assurer la protection des aficionados eu égard aux menaces des anti-corridas, celui de Rion des Landes, en collaboration avec les organisateur du festival taurin, a défendu la Démocratie et notre Constitution contre l’attaque illégale, et on peut dire jusqu’à terroriste, des défenseurs de la cause animale. 

En effet, même si les deux municipalités ont pris des arrêtés municipaux pour interdire toutes manifestations ou groupements de personnes aux alentours de leurs arènes respectives, les anti-corridas n’ont pas hésité à braver l’interdit et donc être en contradiction avec la Loi et la Constitution. Car faut-il le rappeler, n’en déplaise à ceux qui sont contre, la Tauromachie est légale en France dans les régions de tradition taurine et a été déclarée conforme à la Constitution par le Conseil Constitutionnel depuis le 21 septembre 2012. 

Rion des Landes, pour avoir défendu la Tauromachie, Patrimoine Culturel Immatériel de la France, est sortie grandie et victorieuse de ce combat mené contre la haine et la violence alors que Lunel, Ville trésorière de l’Union des Villes Taurines de France, n’a pas montré l’exemple et a préférer baisser pavillon devant l’intolérance et l’inculture de quelques anti-corridas. L’afición des bénévoles du Collectif CorridaFrance, leur amour et passion pour la Tauromachie et l’action de son Président, Laurent Deloye, n'ont pas suffit pour assurer la sécurité des spectateurs. La Démocratie a été mise à mal à Lunel mais elle a triomphé à Rion des Landes. Grâce à la détermination du Premier Magistrat, du Préfet et de la Gendarmerie Nationale, le festival taurin a pu se dérouler pour faire triompher notre Culture, notre Tradition, notre passion, la Démocratie, enfin la Liberté. 

Photo Roland Costedoat

Lundi 18 novembre 2103

Avant de repartir en Amérique Latine en janvier et février prochains, Juan Bautista continue l'entraînement avec le sérieux et le professionnalisme qui le caractérisent. Les séances de toreo de salon s'enchaînent tout les jours. Inlassablement, Juan Bautista répète sur le sable de sa propriété les arabesques qu'il a put dessiner dans les arènes lors de la saison 2013. Derechazos, naturelles, pechos, molinetes, trincherillas, mais aussi véroniques, chicuelinas, saltilleras, gaoneras... se mêlent à d'autres nouveaux enchaînements que Juan Bautista peaufine et améliore avant de les réaliser en tienta puis ensuite devant le toro. 

Le toreo de salon est très important pour l'ensemble des toreros. Il permet de changer le geste appris en un geste inné. Cela lui permettra ensuite d'avoir la capacité de réaliser ce même geste devant le toro sans y penser, tout comme l'être humain qui marche dans la rue et qui n'a pas besoin de réfléchir à mettre un pied devant l'autre pour avancer. Il est indispensable que la mise en place du muletazo ou du capotazo soit tout à fait naturelle pour le torero afin qu'il puisse fixer toute son attention sur le comportement du toro et se concentrer sur le déroulement de la faena. 

Ce travail là, cette capacité tient dans le toreo de salon. C'est pour cette raison que toréer un toro mécanique fait partie des choses primordiales en Tauromachie. Cela permet au torero de parfaire son style, de régler la technique et d'améliorer l'esthétisme du corps. Cela l'aide également à se retrouver avec lui-même, à réfléchir sur la saison passée, revenir sur les bons moments, sur ceux plus délicats, aux triomphes obtenus, faire un bilan et partir sur de nouvelles bases et motivations pour la saison suivante. 

Photo Administration Juan Bautista    

Lundi 11 novembre 2013

           

Depuis la semaine dernière, l'Etat Espagnol a déclaré la Tauromachie comme Patrimoine Culturel. De ce fait, chez nos voisins espagnols, la corrida est protégée des attaques incessantes des antis et de toutes leurs actions visant à la faire disparaître. C'est une belle et grande avancée pour le monde taurin qui fait suite à la décision de la France d'inscrire la Tauromachie au Patrimoine Culturel Immatériel et du Conseil Constitutionnel de la déclarer conforme à la Constitution. 

Mais pour autant, le combat n'est pas terminé. Même si la Tauromachie possède désormais les armes pour se défendre, elle n'est pas sauvée pleinement. En effet, les antis vont redoubler de violence car jamais ils ne vont accepter ces décisions. Nous l'avons vu lors des derniers événements de Lima (Pérou) et Rodilhan, leur détermination est sans précédent et ils se moquent de la Loi. 

Maintenant que la Tauromachie est dotée de grands moyens de défense, elle se doit d'écrire un nouveau chapitre de son Histoire. Elle y parviendra que si l'ensemble des professionnels et aficionados, chacun à son niveau, prend conscience de l'importance de la situation actuelle de crise et œuvre en fonction de l'intérêt général... 

En ce jour d'armistice, qui célèbre la victoire de la France sur l'ennemi lors de la Première Guerre Mondiale de 1914 - 1918, voyons y un signe du destin. La Tauromachie est maintenant plus grande et encore plus forte. Elle ne resplendira que si les acteurs jouent un rôle prépondérant et actif dans l'écriture de son futur. 

Photos Administration Juan Bautista               

Dernière minute - Mardi 5 novembre 2013

JUAN BAUTISTA MET UN TERME À LA RELATION PROFESSIONNELLE AVEC MARCOS SÁNCHEZ MEJÍAS

Juan Bautista a décidé de plus être apodéré par Marcos Sánchez Mejías. Tous deux se sont réunis à Madrid dimanche dernier et ont mis un terme  à leur relation professionnelle qui a duré pendant quatre saisons.

Photo Laurent Deloye, www.corridafrance.fr

Lundi 4 novembre 2103

La corrida de Monterrey (Etat du Nuevo León – Mexique) du dimanche 20 octobre dernier où il obtint la grâce du toro « Paquito » de l’élevage de Fernando de la Mora, même si elle se déroulait de l’autre côté de l’Océan Atlantique, a été l’un des points culminant de la saison 2013 de Juan Bautista. Saison importante, qui fera partie de ses meilleures depuis qu’il reçu l’alternative dans les Arènes d’Arles en septembre 1999. 

C’est pendant sa présence au Pays Aztèque que les évènements graves  de Lima (Pérou) et Rodilhan se sont déroulés. A Lima (Pérou), dans les Arènes d’Acho, les antis-corridas ont mis le feu à la réserve de coussins, ce qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques. A Rodilhan, à l’appel du CRAC (Comité Radicalement Anti Corrida), ils ont manifesté violemment alors qu’ils n’y étaient pas autorisés, bravant l’interdit au mépris de la loi, en agressant les aficionados qui souhaitaient assister au Festival Taurin, organisé en toute légalité par l’AMTF (Association des Matadors de Toros Français), en collaboration avec le Club Taurin Toros y Caridad et la municipalité de Rodilhan. 

Nécessitant la présence et l’intervention de militaires de la Gendarmerie Nationale et de CRS (Compagnie Républicaine de Sécurité), le Festival Taurin, dont les bénéfices seront reversés à une association caritative, a pu avoir lieu dans un climat de tension, à cause de fauteurs de troubles n’ayant aucun respect de la loi. La corrida en France, faut-il encore le rappeler, est légale dans les régions de tradition taurine, a été inscrite au Patrimoine Culturel Immatériel de la France et déclarée conforme à la Constitution par le Conseil Constitutionnel Français. Des plaintes vont être déposées et des sanctions appliquées. La France est un pays de droit, de démocratie et personne n’a le droit de s’opposer à la Culture et à la Tradition sous prétexte que ce n’est pas la sienne. 

Juan Bautista, très attristé et choqué par ces évènements, a tenu à être mis au courant heure par heure du déroulement. A plus de 10 000 km de la France, il a été informé des agissements honteux des antis corridas et de la violence utilisée dont ils se sont rendus coupables. En total soutien avec le Maire de Rodilhan, le Club Taurin Toros y Caridad et ses compagnons de l’AMTF, Juan Bautista dénonce avec fermeté ces comportements illégaux et dangereux pour la démocratie.  

Photo Valentin Héyère

Lundi 28 octobre 2013

En Tauromachie, on a souvent coutume de dire que pour les toreros, la saison sud-américaine est le reflet de celle qu’ils ont réalisé en Europe. Après les triomphes récoltés à l’Est de l’Océan Atlantique, les toreros arrivent à l’Ouest en pleine confiance et profitent pour démontrer à cette afición joyeuse et chaleureuse, que leur réputation n’est pas usurpée et que les après-midi importants qu’ils ont vécu ne sont pas le fruit du hasard. 

La prestation offerte par Juan Bautista dans les Arènes Lorenzo Garza de Monterrey (Etat du Nuevo León – Mexique) le dimanche 20 octobre 2013 en est le plus pur exemple. Elle reflète parfaitement ce qu’a été sa saison 2013 en France et en Espagne. Torero accompli, en pleine maturité et d’une connaissance du toreo qui ferait rougir de jalousie les plus talentueux académiciens, Juan Bautista a frappé fort lors de sa première comparution au Mexique, et qui plus est, lors d’une corrida bénéfique qui rentrera dans l’Histoire. 

Le toro « Paquito » de l’élevage de Fernando de la Mora, a eu la chance de rencontrer sur le chemin de sa vie Juan Bautista, qu'il a réussi à lui prolonger de plusieurs années à l’issue de son importante faena. Doté d’une charge douce et de beaucoup race, avec un temple caractéristique des toros mexicains et de grande transmission, « Paquito » buvait la muleta de Juan Bautista, lequel, grâce à cette confiance et cette prodigieuse technique, a su sublimer sa charge et créer ainsi une œuvre d’art qui fera date dans ces arènes. 

Ce sont les grands toros, dit-on, qui révèle les grands toreros. Après « Golosino » de l’élevage de La Quinta gracié à Istres lors de son seul contre six historique, « Paquito » est le seizième animal, entre novillos et toros, dont Juan Bautista obtient la grâce depuis le premier en février 1999 dans les Arènes couvertes de Nîmes qui s’appelait « Tanguisto » et appartenait à l’élevage de Yerbabuena, propriété du Maestro José Ortega Cano. Le trophée décerné au triomphateur de cette corrida bénéfique dans les Arènes de Monterrey (Etat du Nuevo León - Mexique) vient s’ajouter à ceux déjà nombreux reçus pour sa saison 2013. Saison importante que Juan Bautista vient de confirmer de la plus belle des manières, en pardonnant la vie d’un grand toro.

Photo Eloy Cavazos Galindo

Dernière minute – Mardi 22 octobre 2013

L’importante faena, réalisée par Juan Bautista au toro « Paquito » de l’élevage de Fernando de la Mora dans les Arènes de Monterrey (Etat du Nuevo León – Mexique) le dimanche 20 octobre 2013 et pour lequel il a obtenu la grâce, restera comme l’une des plus accomplie et majestueuse de sa carrière. Le rythme, la cadence et l’intensité sont les dénominateurs communs de cette œuvre d’art majeure.

Pour la visionner :

Dernière minute - Lundi 21 octobre 2013

Juan Bautista vient de gracier le toro de la ganadería de Fernando de la Mora qu'il a toréé de façon magistrale lors de la corrida organisée dans les Arènes de Monterrey (Etat du Nuevo León - Mexique) au profit de l'hôpital de la ville. Depuis le novillo "Tanguisto" de l'élevage de Yerbabuena qu'il a gracié à Nîmes en février 1999, c'est le seizième animal à qui Juan Bautista pardonne la vie.  

 

Lundi 21 octobre 2013

La saison taurine européenne a pris fin. Seuls quelques festivals taurins ou opérations taurines, le plus souvent à but caritatif, ont été, sont ou seront organisés dans les mois à venir afin d'apporter soutien aux personnes nécessitant aide et espoir. Par ces gestes, les toreros, et le milieu taurin en général, prouvent qu'ils savent se rendre disponibles pour leur prochain. 

C'est du côté de l'Amérique Latine que les regards vont désormais se tourner. C'est dans les Arènes de Monterrey (Etat du Nuevo León - Mexique) que Juan Bautista a commencé sa saison au cours d'une corrida de toros dont les bénéfices seront reversés à l'hôpital de la ville. Après son importante saison réalisée sur le Vieux Continent, Juan Bautista s'apprête donc a démontrer que les résultats obtenus ne sont pas le fruit du hasard et compte bien confirmer le grand moment professionnel qu'il traverse. Moment que les invités du Maestro Eloy Cavazos ont pu se rendre compte lors d'une tienta organisée dans sa  propriété "El Cortijo de los Cavazos" pendant laquelle Juan Bautista toréa avec classe et maturité un bon novillo de l'élevage du torero mexicain. 

Saison Sud-Américaine qui aura été marquée par la très grave blessure reçue dans le cou par le matador de toros Juan Luis Silis dans les Arènes de Pachuca (Etat d'Hidalgo - Mexique) et dont l'issue aurait pu être fatale. Les images dramatiques témoignent de la violence que peut avoir un toro de combat. Cette même sauvagerie déversée sur le jeune matador de toros David Galván qui s'est fait attraper la semaine dernière lors d'une réception à porta gayola par le sixième toro de l'élevage de Luis Algarra dans les Arènes de Jaén (Espagne) pendant la Feria de San Lucas. De la même façon, les images du torero accroché par le bras à la corne du toro lui faisant traverser toute la piste sont des plus tragiques. 

Mais le toro, qu'il soit européen ou sud-américain, n'est pas seulement un animal dangereux en piste. Il l'est chez lui, au campo. L'actualité l'a encore démontré avec ce couple d'Allemand qui s'est fait attaquer par un toro de l'élevage de Bruno Blohorn situé à Méjanes, près d'Arles au bord de l'étang du Vacarès et dont le mari n'a pas survécu aux blessures infligées par l'animal. On n'est jamais assez prudent lorsqu'on se retrouve en face de cet animal sauvage. Contrairement à ce que disent les antis, le toro de combat possède cette férocité naturellement, d'instinct. Il ne subit aucune manipulation de l'homme pour le rendre agressif. Il le porte en lui, dans ses gênes. Malheureusement pour ce couple de touristes allemands, leur chemin aura croisé celui de ce toro. Fatalité de l'instant. 

Juan Bautista et toute l'administration du site juan-bautista.com apportent soutien et réconfort aux deux matadors de toros blessés, à la veuve de ce couple d'allemand, sans oublier l'éleveur, Bruno Blohorn, sa famille et le mayoral Patrick Alarcon, qui ne sont en rien responsables de ce tragique accident. Ces trois toros ont montré leur férocité et sauvagerie. C'est pour cela qu'ils sont élevés, que les toreros méritent un grand respect pour les affronter, et que l'existence sur Terre de cet animal respecté, adulé et admiré est liée à notre Culture et notre Tradition de la corrida de toros, inscrite au Patrimoine Culturel Immatériel de la France et reconnue conforme à la Constitution par le Conseil Constitutionnel français.

Lundi 14 octobre 2013

C'est entre la fin de la saison européenne et le début de celle d'Amérique Latine que les toreros ont le plus de temps pour rester avec leur famille ou répondre aux différentes et nombreuses invitations qui leur sont faites par des clubs taurins ou entités qui souhaitent agrémenter leur soirée par la présence de ceux qui ont été les plus en vue au cours de la saison. C'est aussi la période des festivals taurins et des remises de trophées, gagnés tout au long de l'année taurine. Les toreros font tout leur possible pour se rendre disponible mais quelques fois, même en octobre et novembre, les dates se chevauchent... 

Juan Bautista n'échappe pas à la règle. Son agenda subit de nombreuses modifications tout au long de la saison, et ce même en hiver. Alors qu'il pensait pouvoir se rendre à la soirée de gala organisée à Béziers le 26 octobre prochain afin d'y recueillir le trophée remis par les Clubs Taurins au triomphateur de la Feria d'Août 2013, il a du annoncer son absence car il sera encore au Mexique. La même modification s'est produite concernant le festival taurin de Saint Gilles, organisé aux bénéfices de l'association "Sang pour Sang". Après avoir donné son accord pour y participer, il a du renoncer pour toréer une corrida de toros dans les Arènes de Mojados (Valladolid - Espagne), la dernière de la saison où il a coupé deux oreilles de son premier adversaire. En revanche, concernant le trophée récompensant l'auteur de la meilleure faena qu'il recevra le 30 octobre 2013 à Roa de Duero (Burgos - Espagne), puis celui du triomphateur de la saison arlésienne remis par la Commission Taurine de la ville le jour de l'annonce des cartels de la Feria de Pâques 2014 et celui du triomphateur du Sud-Est attribué par l'Union des Clubs Taurins Paul Ricard remis également le 25 janvier 2014, Juan Bautista devrait être présent sauf changements importants de dernière minute. Juan Bautista fait son maximum chaque année pour répondre favorablement à toutes les sollicitations, soit physiquement, soit par l'intermédiaire de dons afin d'aider l'organisation. 

C'est ce qui c'est passé concernant les festivals taurins de Saint Gilles du 6 octobre 2013 et de Vauvert du 1er novembre prochain. En effet, étant dans l'incapacité de pouvoir être présent ces jours là, il a souhaité offrir à chacune des organisations une cape et une muleta respectivement dont la vente caritative de billets de tombola viendra augmenter les bénéfices des deux festivals taurins. 

Avec ce matériel offert, plus son implication dans le Collectif CorridaFrance dont le point d'orgue sera la journée "Coup de Coeur" du 23 novembre dans les Arènes de Lunel et dont les billets de tombola fixé à 5 € l'unité sont toujours en vente soit sur le site www.corridafrance.fr, soit par téléphone au 06.28.20.68.42., soit par mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. soit en envoyant un chèque à l'ordre du Collectif CorridaFrance à l'adresse suivante : 16, Rue de la Méditerranée - 34400 Lunel, Juan Bautista démontre une nouvelle fois sa volonté d'aider les enfants atteints de maladies et faire en sorte d'améliorer leur quotidien. 

Photo Isabelle Dupin

Lundi 7 octobre 2013

La saison européenne de Juan Bautista est arrivée à son terme hier avec la corrida toréée dans les Arènes de Mojados (Valladolid – Espagne) où il a confirmé la dimension de torero important, acquise depuis près de quinze d'alternative. Saison riche, émouvante, importante et captivante qui fait partie de ses meilleures depuis l’alternative reçue le 11 septembre 1999 dans les Arènes d’Arles. 

Juan Bautista aura laissé l’empreinte d’un torero en totale maturité, à la technique irréprochable, d’une profondeur extrême, d’un temple exquis, d’une dimension renouvelée et d’une ambition retrouvée. Ambato (Equateur), Mérida (Venezuela), Madrid (Espagne), Palavas, Istres, Béziers, Móstoles (Madrid - Espagne), Motilla del Palancar (Cuenca – Espagne), Alcalá de Henares (Madrid – Espagne), Marbella (Málaga – Espagne), Torremolinos (Málaga – Espagne), Navas del Marqués (Ávila – Espagne), Muro (Palma de Mallorca – Espagne), Arles l’ont vu triompher de manière retentissante et des arènes comme Valencia, Tolède, San Martín de Valdeiglesias (Madrid – Espagne), Roa de Duero (Burgos – Espagne) ou Plasencia (Cáceres – Espagne) ont été les témoins privilégiés de son charisme et que sans un mauvais maniement de l’épée, les triomphes qui en auraient résulté auraient été des plus sonores… 

Après l’Espagne et la France, le Mexique puis toute l’Amérique Latine attendent avec impatience sa venue. A la suite du grand souvenir laissé l’hiver dernier sur les terres hispano-américaines, Juan Bautista aura à cœur d’y confirmer sa saison européenne et démontrer à cette grande et belle afición la dimension symphonique de sa tauromachie. 

Photo Isabelle Dupin                 

Dernière minute - Vendredi 4 octobre 2013

La Commission Corrida Sud-Est de l’Union des Clubs Taurins Paul Ricard, qui s’est réunie hier jeudi 3 octobre, a déclaré Juan Bautista triomphateur de la saison 2013 par 21 voix devant José María Manzanares et El Juli, obtenant respectivement 6 et 1 voix. 

Après entre autres les trophées le désignant comme le triomphateur de la saison arlésienne décerné par la Commission Taurine de la ville et celui attribué par les Clubs Taurins de Béziers au triomphateur de la Feria d'Août 2013, cette nouvelle reconnaissance vient confirmer la dimension et l’importante saison que Juan Bautista a réalisée en laissant des images indélébiles sur le sable des Arènes. Le trophée lui sera remis au Domaine de Méjanes lors de l’Assemblée Générale de L’Union des Clubs Taurins Paul Ricard le dernier samedi du mois de janvier 2014. 

Photo Laurent Deloye, www.corridafrance.fr  

Dernière minute - Mercredi 2 octobre 2013

      

Moments intenses de campo ceux vécus cet après-midi à la propriété de l'éleveur Roland Durand à Mas Thibert (Arles). Les éleveurs et frères Michel et Jean-Pierre Gallon avaient enfermé trois vaches pour Juan Bautista. Trois vaches qui ont démontré de grandes qualités et dont les charges furent sublimées par Juan Bautista. 

Après-midi de temple, de profondeur et de belle tauromachie dans le cadre feutré du campo où se respire l'essence même du toreo. 

Photos Administration Juan Bautista   

Dernière minute - Mardi 1er octobre 2013

Dans le numéro 28 d'octobre 2013 de la revue Gens du Sud, la journaliste Rislène Achour a écrit un brillant article sur Juan Bautista, Ambassadeur de la marque de vêtements taurins Banderillas. 

Juan Bautista, arrivé à la fin de sa saison européenne, a accepté avec bonne humeur et humilité de participer à une séance de prises de vues avec Valérie Farine, photographe au quotidien La Provence dans un des lieux les plus charismatiques d'Arles, la chapelle désacralisée de l'Hôtel Jules César, habillé de chemises de la collection Banderillas. 

Photos Valérie Farine

Lundi 30 septembre 2013

Le campo. Lieu magique où les toreros se retrouvent avec eux-mêmes, loin des tensions de la saison, loin de la pression liée aux enjeux et à l'importance de chaque prestation, loin de la compétition qu'ils se livrent quotidiennement pour assurer leur suprématie. Endroit privilégié où ne sont présentes que la vérité du toreo, la franchise du toro, la beauté et la force de la nature. 

Le campo est considéré comme un havre de paix, un endroit indispensable pour se ressourcer et faire le plein des énergies qui ont été dépensées tout au long de l'année taurine. Avant de repartir en Amérique Latine, cette période vient au bon moment pour faire une halte et prendre un peu de repos dans la lutte journalière qui fait le quotidien des toreros. 

Juan Bautista est un adepte du campo. Dès qu'il le peut, il se fait enfermer des vaches ou des toros pour rester au contact de l'animal et parfaire sa technique. Là, lors des différentes tientas, il peut faire une place plus conséquente à l'inspiration et à de nouveaux enchaînements qui prendront corps lors des prochaines et futures prestations. 

La semaine passée, Juan Bautista a participé à deux tientas du même élevage, celui des Héritiers de Christophe Yonnet pendant lesquelles il a sublimé les charges des futures mères des toros de combat. Grâce à sa science et son expérience, Juan Bautista a pu montrer les qualités et défauts de chaque représentante et aider ainsi les responsables de la ganadería à faire leur choix quant à la décision d'approuver ou pas telle ou telle vache. 

Lorsque le Campo a la chance de posséder un torero de l'envergure de Juan Bautista, les ganaderos ne se privent pas de l'inviter. Avec sa connaissance, il apporte une aide précieuse et majeure dans la construction et la continuité d'un élevage.  

Photo Alexis Yckache            

Lundi 23 septembre 2013

Tous les acteurs de la Tauromachie s'accordent à le dire : la saison 2013 de Juan Bautista aura été exemplaire et d'un grand niveau d'un point de vue technique, artistique et professionnel. Même s'il lui reste encore une corrida sur son agenda européen prévue le 6 octobre prochain dans les Arènes de Mojados (Valladolid - Espagne), Juan Bautista aura démontré tout au long de la saison quel torero important il est devenu au terme de sa quatorzième année d'alternative. 

En perpétuelle ascension et progression, Juan Bautista a su garder intact l'attention sur lui et l'intérêt suscité par des gestes taurins et humains. Outre les triomphes obtenus en Equateur et au Venezuela, respectivement dans les Arènes d'Ambato et Mérida où il a gracié un toro de l'élevage de Santa Fe, Juan Bautista a confirmé la place qui est la sienne notamment dans les Arènes de Valencia (Espagne) pendant la Feria de Fallas où sa prestation a laissé entrevoir les arguments qu'il allait avancer les mois suivants, mais surtout dans celles de Béziers où après avoir coupé deux oreilles d'un toro de Robert Margé, il a été déclaré triomphateur  de la feria, dans celles de Las Ventas de Madrid (Espagne) après avoir couper une oreille avec force à un toro de Carmen Segovia lors de la Feria de San Isidro, dans les Arènes d'Arles pour la Corrida Goyesque où la classe, le sentiment, la profondeur, la maturité et le temple furent la base de l'œuvre d'art accomplie ce jour là, et sans oublier bien évidemment sa prestation majeure et symphonique dans les Arènes d'Istres pour le seul contre six qui s'est soldé par un triomphe des plus retentissants avec la réalisation, entre autres, de deux faenas magistrales : celle au toro de Victorino Martín et la grâce du toro "Golosino" de l'élevage de La Quinta, tout cela agrémenté d'une action en faveur des plus jeunes en leur offrant une tienta ainsi que cent places pour assister à cette corrida qui restera dans les annales du toreo.   

Avant son départ pour l'Amérique Latine où il devrait retrouver les Arènes d'Ambato en Equateur et Mérida au Venezuela, Juan Bautista va côtoyer comme à son habitude le campo où de nombreuses tientas l'attendent. Nécessaire pour se retrouver et faire le point sur cette saison qui aura été riche en évènements marquant, le campo est le lieu indispensable et incontournable pour Juan Bautista. A l'aube de sa quinzième année en tant que Matador de Toros, il est conscient que 2014 sera cruciale pour que son nom puisse figurer sur les colonnes les plus solides de la Tauromachie du XXI siècle.

Photo Laurent Deloye, www.corridafrance.fr

Dernière minute - Mercredi 18 septembre 2013

Triomphateurs – ARLES Temporada 2013 

La Commission Taurine de la ville d’Arles s’est réunie

Le 17 Septembre et a désigné

Les Triomphateurs de sa Saison Taurine 

Matador : JUAN BAUTISTA

Rejoneador : DIEGO VENTURA

Novillero : FRANCISCO JOSE ESPADA

Meilleure Corrida : DOMINGO HERNANDEZ

Meilleure Novillada : DOS HERMANAS 

Les Trophées seront attribués fin Janvier au cours d’une soirée ou seront aussi annoncés les Cartels de la Temporada 2014. 

Photo Isabelle Dupin

Lundi 16 septembre 2013

Le week-end qui vient de s'achever a confirmé la grande saison que Juan Bautista a réalisé en 2013 et la dimension importante qu'il a su traduire au fur et à mesure du déroulement de celle-ci. Outre les triomphes retentissant remportés dans les Arènes d'Ambato (Equateur), Mérida (Venezuela), Palavas, Muro (Palma de Mallorca - Espagne), Navas del Marqués (Ávila - Espagne), Béziers, Marbella (Málaga - Espagne), Alcalá de Henares (Madrid - Espagne), Motilla del Palancar (Cuenca - Espagne) ou Móstoles (Madrid - Espagne) pour ne citer que ces arènes, trois corridas sont à souligner et à mettre dans celles de références : Madrid où à l'issue d'une faena réalisée à un toro de Carmen Segovia Juan Bautista coupa une oreille de poids après avoir enchanté les Arènes de Las Ventas, Istres pour le seul contre six où sa prestation fut plétorique et enfin Arles pour la Corrida Goyesque où il s'est hissé à un niveau très élevé de plénitude, cadence et maturité, jamais atteint jusqu'alors. 

Juan Bautista dans sa quête perpétuelle de la perfection et du "toujours mieux toréer", a pu se réaliser encore plus en 2013. Mature, sur de lui et de ses capacités, confiant et abouti, il a rempli une saison qui fera date dans sa carrière. Sans cesse en évolution, Juan Bautista se bonifie avec le temps comme les Grands Crus. Sa tauromachie pure, classique, posée, basée sur la profondeur, la lenteur, le sentiment et le temple, se grandit au fur et à mesure que les saisons passent. 

La saison 2014 commémorera sa quinzième année d'alternative. 15 ans que Juan Bautista est devenu Matador de Toros, 15 ans qu'il côtoie et qu'il fait partie des plus grands noms du toreo, 15 ans qu'il est présent dans les nombreuses férias, 15 ans que Juan Bautista se maintient à un haut niveau parmi l'élite. Le plus dur en Tauromachie, est ce que Juan Bautista a réalisé et qu'il continue de faire actuellement : se maintenir. Alors que la compétition n'a jamais été aussi forte et violente, Juan Bautista reste parmi les toreros les plus en vue en fervent défenseur du toreo et de ses valeurs. 

Photo Valentin Héyère

Lundi 9 septembre 2013

La dimension dont Juan Bautista a fait preuve avant hier lors de la Corrida Goyesque à Arles démontre dans quel état d'esprit il est arrivé aux Arènes. Sur de lui et de ses capacités, il a su faire front avec professionnalisme, enthousiasme et torería au triomphe de El Juli obtenu suite à la grâce de son premier adversaire. 

Juan Bautista a franchi un palier supplémentaire dans son approche très personnelle de la Tauromachie. Calme, reposé et serein, il a su répondre de la meilleure des manières au contexte de cette corrida goyesque. Faire le paseo dans sa ville avec les Arènes pleines en compagnie de deux grandes vedettes du Toreo n'est pas chose aisée, surtout lorsque juste avant de toréer le premier toro de son lot, le compagnon de cartel obtint la grâce de son adversaire, qui à ce stade devient partenaire... 

Juan Bautista a géré cette situation de manière remarquable et qui plus est, l'a tourné à son avantage en coupant avec force et charisme deux oreilles à l'issue de chacune de ses deux faenas. Quatre oreilles qui signifient beaucoup de choses. D'abord une revendication de son statut de Figura del Toreo indispensable dans toutes les Ferias en France et qui mériterait une place plus conséquente dans le circuit des ferias en Espagne. Ensuite, une revendication de cette tauromachie pure, classique et classieuse, émotionnelle et profonde dans laquelle la brusquerie et la violence n'ont pas lieu d'être et qui unie l'ensemble de l'Afición. Revendication enfin de sa légitimité en tant que Matador de Toros qui avec quatorze années d'alternative a atteint un niveau tel qu'il peut figurer dans toutes les ferias mondiales et dont l'expérience et le métier lui permettent de se grandir face aux responsabilités qui sont les siennes. 

Les deux faenas réalisées à deux toros différents, l'un suave, le premier, et l'autre plus compliqué voire dangereux, le second, ont montré toute l'étendue de son savoir et charisme. La première fut un modèle de douceur et de temple. Pas une seule fois il a déplacé son adversaire, lui présentant une muleta douce afin de lui redonner confiance, de sublimer sa charge et l'inviter à participer à cette œuvre d'art qu'il était en train de construire. Faena d'une immense torería pendant laquelle Juan Bautista oublia la technique et jusqu'à son corps afin de donner une émotion telle que les Arènes d'Arles ont chaviré de bonheur, soulignée par les accords du Concerto d'Aranjuez, remarquablement interprété par l'orchestre Chicuelo II et les chœurs de la chorale Voce. Avec son second, Juan Bautista a montré une autre facette de sa tauromachie complète. Avec technique et pundonor, il a maîtrisé de façon exemplaire cet adversaire en lui proposant le contraire de ce que le toro voulait. A la violence des charges, la douceur et le temple de sa muleta ; à la brusquerie des attaques, des appels de muleta d'une grande suavité. Avec calme, sérénité et puissance, Juan Bautista a dominé la situation et fait en sorte que le toro rompe à sa volonté. Le Maestro José María Manzanares Père déclarait dans une de ses nombreuses interviews : "le temple donne de la force au toro qui n'en possède pas et en enlève à celui qui en possède trop". Juan Bautista avant hier a démontré la pertinence des propos du Torero des Toreros, en parachevant ses deux faenas de deux grandes estocades dont l'exécution dans les règles de l'art et la maîtrise font de Juan Bautista l'un des meilleurs matadors du classement. 

 Photo Isabelle Dupin               

Dernière minute - Mardi 3 septembre 2013 - Résultat deuxième jeu-concours

Félicitation à Florian Scali qui a répondu correctement aux cinq questions du deuxième jeu-concours organisé par Juan Bautista dans le cadre de la Corrida Goyesque d'Arles samedi 7 septembre 2013 et qui donc a été tiré au sort. Il se verra remettre deux places offertes par Juan Bautista. 

Les bonnes réponses étaient donc : 

 - Combien d’oreilles Juan Bautista a-t-il coupé lors de la corrida goyesque organisée à Arles le 11 septembre 2010 ?

- Cinq oreilles coupées. 

 

- Quel est le nombre de participations de Juan Bautista à la traditionnelle corrida goyesque organisée dans les Arènes d’Arles ?

- Sept participations 

 

- Quelles sont les couleurs des costumes goyesque que Juan Bautista a porté en 2011 et 2012 ?

- Evêque et noir en 2011 et blanc et noir en 2012  

 

- Quel styliste a décoré les Arènes à l’occasion de la première corrida goyesque organisée à Arles ?

- Christian Lacroix 

 

- Combien de sorties en triomphe comptabilise Juan Bautista à l’issue des corridas goyesques organisées à Arles ?

- Cinq sorties en triomphe. 

 

Merci à tous et à toutes de votre participation et fidélité.  

Photo Isabelle Dupin   

Lundi 2 septembre 2013

Le deuxième jeu-concours organisé par Juan Bautista par rapport à la Corrida Goyesque de la Feria du Riz 2013 d'Arles a rencontré un vif succès. Soyez-en tous et toutes sincèrement et chaleureusement remerciés pour votre participation active qui démontre un réel intérêt pour Juan Bautista et le site. 

Même si les antis corridas ont essayé en vain de s'inviter au jeu via un appel sur Facebook, cela nous a pas empêché de le maintenir et de désigner demain mardi 3 septembre le gagnant ou la gagnante dont le nom sera dévoilé sur le site juan-bautista.com et les pages Facebook Juan Bautista Officiel et Jean-Baptiste Jalabert. 

Cette expérience sera renouvelée l'an prochain pour des corridas spéciales ou exceptionnelles auxquelles Juan Bautista participera. C'est son souhait afin de se rapprocher encore plus de tous ceux et celles qui se connectent chaque jour sur le site et qui démontrent ainsi leur fidélité. Juan Bautista y tient et ce n'est pas quelques antis corridas qui le feront changer d'avis... 

Une autre action à laquelle il apporte une grande importance est celle de son parrainage du Collectif CorridaFrance, cher à Laurent Deloye. Pour la quatrième saison consécutive, une tombola caritative prestigieuse, au regard des lots présentés, est organisée pour venir en aide et soutenir les enfants hospitalisés. Cette année, ce sont les enfants malades du CHU de Nîmes qui recevront l'appui de Juan Bautista et du Collectif par l'intermédiaire de cadeaux financés par les fonds recueillis lors de la vente de tickets, au prix unitaire de cinq euros, qui commencera dès la Feria du Riz 2013 d'Arles. 

Pour cette année, deux Matadors de Toros ont répondu présent à l'appel de Juan Bautista. Deux Matador de Toros très aimés et respectés par l'Afición, et qui par ce fait, ont montré leur amitié, estime et soutien à Juan Bautista et à cette noble cause de venir en aide aux enfants hospitalisés. Il s'agit du Maestro José Tomás qui a offert une cape de brega et du Maestro Juan José Padilla qui a offert la muleta de sa réapparition dans les Arènes d'Olivenza (Badajoz - Espagne) suite à la grave blessure reçue à l'œil dans les Arènes de Zaragoza (Espagne) en 2011. Comme à son habitude depuis que la tombola existe, Juan Bautista a offert cette année une chemise de torero, une paire de zapatillas et une paire de medias. 

Les différents lots, qui seront exposés à l'Espace Louis Feuillade, situé au 48, Boulevard Lafayette à Lunel du 2 au 24 novembre 2013, seront tirés au sort le samedi 23 novembre 2013 sur le lieu d'exposition lors de la journée "Coup de Cœur CorridaFrance" en présence de Juan Bautista. Pour plus de renseignements  et l'achat de tickets, vous pouvez vous connecter soit sur le site www.corridafrance.fr, soit envoyer un courrier postal à l'adresse suivante : CorridaFrance - 16, Rue de la Méditerranée - 34400 Lunel en joignant un chèque libellé à l'ordre du Collectif CorridaFrance et votre adresse mail, soit par mail à l'adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou soit par téléphone au 06.28.20.68.42. 

Juan Bautista par ces actions s'inscrit, plus que jamais, dans cette volonté de soutenir les enfants malades, de se rapprocher de ses nombreux admirateurs et d'apporter aide et chaleur à ceux qui en ont le plus besoin et remercie très chaleureusement et sincèrement les Matadors de Toros qui répondent présent chaque fois qu'il les sollicite. Même s'ils se livrent à une grande compétition en piste, les toreros font preuve de solidarité et d'humanité.    

Photo Laurent Deloye, www.corridafrance.fr      

JEU CONCOURS – Derniers jours – Vendredi 30 août 2013

                  

Plus que quelques jours pour participer au deuxième jeu-concours organisé par Juan Bautista à l'occasion de la corrida goyesque d’Arles du samedi 7 septembre 2013. En effet, vous avez jusqu’au 1er septembre 2013 inclus pour envoyer vos réponses. Juan Bautista vous invite à répondre à une série de cinq questions :  

- Combien d’oreilles Juan Bautista a-t-il coupé lors de la corrida goyesque organisée à Arles le 11 septembre 2010 ?  

- Quel est le nombre de participations de Juan Bautista à la traditionnelle corrida goyesque organisée dans les Arènes d’Arles ? 

- Quelles sont les couleurs des costumes goyesque que Juan Bautista a porté en 2011 et 2012 ?  

- Quel styliste a décoré les Arènes à l’occasion de la première corrida goyesque organisée à Arles ?  

- Combien de sorties en triomphe comptabilise Juan Bautista à l’issue des corridas goyesques organisées à Arles ? 

Le 3 septembre, un tirage au sort sera effectué parmi les bonnes réponses. Le ou la gagnant(e) qui aura répondu correctement aux cinq questions se verra offrir par Juan Bautista deux places pour la corrida Goyesque d'Arles du samedi 7 septembre 2013.

 Les réponses devront être envoyées au plus tard le 1er septembre 2013 par mail aux adresses suivantes :

- Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

- Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

en indiquant vos nom, prénom, adresse postale et numéro de téléphone. Une seule participation par adresse mail sera acceptée.  

Bonne chance à tous !  

Photos Isabelle Dupin

Dernière minute - Mercredi 28 août 2013

Suite à son importante prestation lors de la dernière Feria de Béziers, les membres de la commission des trophées ont déclaré Juan Bautista triomphateur du cycle. Il recevra son prix le samedi 26 octobre 2013 lors d'une soirée de Gala organisée à la salle Zinga Zanga de la cité biterroise.

Egalement, Juan Bautista a été reconnu comme le triomphateur de la Feria de Roa de Duero (Burgos - Espagne) suite à sa prestation du jeudi 15 août 2013.

Deux récompenses qui viennent saluer et confirmer la bonne saison que Juan Bautista réalise.

Photo Isabelle Dupin 

Lundi 26 août 2013

Même si les toreros se livrent une lutte acharnée lorsqu'ils se retrouvent en piste face à un toro et qu'ils font le maximum pour couper les oreilles et être déclarés triomphateurs à l'issue des corridas comme ce fut le cas hier pour Juan Bautista dans les Arènes de Marbella (Málaga - Espagne), il n'en demeure pas moins qu'en dehors des arènes ils sont toujours prêts à répondre aux sollicitations quand il s'agit de venir en aide à des personnes défavorisées, adultes ou enfants, ou œuvrer pour des associations caritatives.

Juan Bautista, parrain du collectif CorridaFrance qui vient en aide chaque année à des associations depuis maintenant quatre ans consécutifs, en organisant une tombola caritative pour offrir des cadeaux aux enfants malades, fait le maximum pour être présent chaque fois qu'on le lui demande. Et c'est encore positivement qu'il avait répondu à l'appel du Maestro Denis Loré, parrain de l'association Sang pour Sang, afin de participer à un Festival Taurin dans les Arènes de Saint Gilles le 6 octobre prochain dont les bénéfices seront reversés à cette association. C'était sans compter les impondérables dus à la saison taurine.

En effet, il y a une règle dans le milieu taurin que tous les toreros et professionnels respectent, qui fait que les matadors de toros donnent la priorité aux corridas de toros qu'ils doivent toréer, les novilleros avec picadors aux novillades piquées et les novilleros sans picador aux novillades non piquées... S'ils ont donné leur accord pour participer à un festival taurin et que le même jour ils se trouvent engagés pour une corrida, novillade piquée ou non-piquée, ils déclineront l'invitation tout naturellement pour aller se produire en costume de lumières. Il se passe la même chose pour les banderilleros ou picadors. S'ils ont été engagés dans une cuadrilla pour une novillade piquée et que quelques jours avant ils se voient engagés pour une corrida, ils iront toréer avec le matador de toros. C'est ce qui s'est passé avec Juan Bautista pour le 6 octobre 2013. Alors que le cartel de Saint Gilles avait été annoncé, l'apoderado lui a signifié qu'il avait signé un contrat le même jour pour une corrida de toros à Mojados (Valladolid - Espagne). Dans la minute qui a suivi, Juan Bautista, regrettant sincèrement se fâcheux concours de circonstances, a appelé Denis Loré pour le lui dire, lequel en grand professionnel qu'il est, et respectueux de la Tauromachie, l'a parfaitement compris.

Juan Bautista, même si ce jour là sera à près de 1000 km de distance de Saint Gilles, a tenu à être présent et l'a annoncé tout de suite à Denis Loré. Cela se fera de manière très discrète comme il a l'habitude de faire. Même absent, Juan Bautista participera à ce Festival Taurin caritatif et donnera de sa passion pour venir en aide à Denis Loré et son association.

Photo Alexis Yckache           

JEU CONCOURS - Mercredi 21 août 2013

Après le succès rencontré lors du premier jeu concours organisé à l'occasion de sa corrida en solitaire dans les arènes d'Istres le 15 juin dernier, Juan Bautista a décidé de renouveler l'expérience. Cette fois-ci, il vous invite à répondre à une série de cinq questions : 

- Combien d’oreilles Juan Bautista a-t-il coupé lors de la corrida goyesque organisée à Arles le 11 septembre 2010 ? 

- Quel est le nombre de participations de Juan Bautista à la traditionnelle corrida goyesque organisée dans les Arènes d’Arles ?  

- Quelles sont les couleurs des costumes goyesque que Juan Bautista a porté en 2011 et 2012 ?  

- Quel styliste a décoré les Arènes à l’occasion de la première corrida goyesque organisée à Arles ? 

- Combien de sorties en triomphe comptabilise Juan Bautista à l’issue des corridas goyesques organisées à Arles ?  

Le 3 septembre, un tirage au sort sera effectué parmi les bonnes réponses. Le ou la gagnant(e) qui aura répondu correctement aux cinq questions se verra offrir par Juan Bautista deux places pour la corrida Goyesque d'Arles du samedi 7 septembre 2013.  

Les réponses devront être envoyées au plus tard le 1er septembre 2013 par mail aux adresses suivantes :

- Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

- Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

en indiquant vos nom, prénom, adresse postale et numéro de téléphone. Une seule participation par adresse mail sera acceptée. 

Bonne chance à tous !  

Photo Isabelle Dupin

Lundi 19 août 2013

Le week-end du 15 août vient de s’achever. Date clef du calendrier taurin, c’est, avec le mois de septembre, la période la plus taurine de l’année. Une multitude de spectacles taurins sont organisés, que ce soit en France, Espagne ou Portugal. C’est maintenant également que les organismes commencent à être le plus fatigués entre les corridas toréées, les voyages et la chaleur. Les toreros ne doivent pas baisser la garde car c’est maintenant que leurs prestations vont conditionner la saison prochaine.

Juan Bautista, depuis maintenant quatorze temporadas en tant que Matador de Toros, sillonnent les routes taurines. De Madrid (Espagne), en passant par Béziers, Dax, continuant vers l’Andalousie er revenant vers Madrid (Espagne), il parcourt des kilomètres et des kilomètres pour laisser l’empreinte indélébile de sa tauromachie sur le sable des différentes arènes qui le voient marcher vers sa passion.

Roa de Duero (Burgos – Espagne), Béziers et Dax ont été les théâtres de sa technicité, de sa manière de concevoir le Toreo avec profondeur, temple, classicisme et pureté, de sa maestría polie par autant de maturité que de raffinement. Juan Bautista, à l’aube de sa quinzième année d’alternative, a atteint un niveau tel que nous pouvons dire qu’il fait partie des Elus du Toreo. Il n’a pas encore atteint ses limites, et tels les grands crus, il s’améliore chaque année et répond toujours présents afin de transmettre la Tauromachie aux jeunes générations comme il l'a fait à Dax hier matin devant les Arènes avant de toréer l'après-midi.

Photo Valentin Héyère    

Dernière minute - Mercredi 14 août 2013

                     

           

Les nouveaux flyers de Juan Bautista, offerts et réalisés par la société Banderillas, seront disponible à partir de la corrida du 17 août 2013 dans les Arènes de Béziers.

L'événement, qu'a été la grâce du toro "Golosino" de la ganadería de La Quinta obtenue par Juan Bautista lors de sa corrida exceptionnelle de son seul contre six dans les Arènes Le Palio d'Istres du 15 juin dernier, méritait bien deux superbes réalisations. 

Pour vous les procurer, rendez-vous à la sortie des prochaines corridas de toros de Juan Bautista aux abords du coche de cuadrilla ou pour les personnes ne pouvant assister à ses futures prestations, en faisant la demande sur le site juan-bautista.com, dans l'onglet "Contact".

Photos Joaquín Arjona, Laurent Deloye, www.corridafrance.fr, et Valentin Héyère   

Dernière minute - Mardi 13 août 2013

Le 18 août prochain, Juan Bautista fera une démonstration de toreo de salón avec les enfants devant les Arènes de Dax, démontrant ainsi son engagement envers la nouvelle génération, et avec elle, le futur de la Tauromachie.

Le rendez-vous est fixé à 9h30, quelques heures avant que le torero d'Arles fasse le paseo dans ces mêmes arènes, avec Alberto Aguilar et David Mora face à une corrida de Valdefresno, dans ce qui sera le dernier spectacle de la feria. 

Photo Roland Costedoat

Lundi 12 août 2013

En Tauromachie, la presse a toujours été très présente et elle a développé au fur et à mesure de son existante une importance que les toreros ne sauraient oublier. C’est la presse qui relate le déroulement des spectacles taurins, et encore plus aujourd’hui à l’époque d’internet, c’est elle qui donne l’information et qui se fait le relais des apoderados, des empresas et même des toreros.

Avant que n’apparaisse la web, le compte-rendu d’une corrida mettait quelques jours, voire quelques semaines en fonction de l’éloignement de celle-ci, à arriver jusqu'aux lecteurs. Les quotidiens pouvaient relater ce qui s’était passé jusqu’à l’arrivée sur le marché de revues spécialisées, qui pouvaient être mensuelles ou hebdomadaires. Les aficionados avaient alors devant leurs yeux tout ce que l’actualité taurine faisait de mieux.

Avec l’émergence d’internet, ce même lecteur peut avoir l’information avant même que la corrida ne soit achevée. Grâce aux téléphones portables ou autres Smartphones, l’information est donnée à l’instant T et peut être suivie toro par toro, avec détails et précisions quant à la prestation du torero. Les revues spécialisées, lorsqu’elles se retrouvent dans les kiosques donnent alors une information vieille d’une semaine, encore plus lorsqu’il s’agit de revues mensuelles… alors qu’il y a quelques années, elles étaient à la pointe de l’actualité.

D’où la nécessité pour elles de se reconvertir ou modifier leur contenu car se pose la question de l’opportunité de donner une information connue d’une semaine voire d’un mois et qui donc n’en est plus une… C’est ce qu’a compris l’excellente revue Terres Taurines, dirigée par André Viard, Président de l’Observatoire National des Cultures Taurines, qui se plonge plutôt dans le cœur de la Tauromachie par une politique d’investigation taurine. Par ses textes précis, documentés, superbement écrits et appuyés par des photographies de grandes qualités, André Viard amène le lecteur dans des voyages en terres taurines, apportant quelque chose de nouveau et de différent de ce qui se faisait jusqu’alors. Les reportages d’investigation concernant les ganaderías, atypiques ou non, ou ceux concernant les toreros, montrent une nouvelle image de ce que peut être l’information taurine, complètement distincte à celle fournie par internet.

C’est pour ces raisons que Terres Taurines, avec ses dix ans d’existence, fait désormais partie du paysage taurin et représente ce qui se fait de mieux en la matière. C’est pour cela qu’il est primordial et important qu’un torero y figure en bonne place, et encore mieux lorsqu’il s’agit de la première page de couverture car cela représente pour lui une forme de reconnaissance à sa carrière, à sa catégorie, à ce qu’il est.

Photo André Viard, www.terrestaurines.com

Dernière minute – Jeudi 8 août 2013

CASTELLA SE JOINT À JUAN BAUTISTA

Le matador de toros français Sébastien Castella a apporté son soutien à son compatriote Juan Bautista concernant la polémique avec l’Unión de Toreros et la corrida organisée lors de la prochaine Feria des Vendanges de Nîmes aux bénéfices de ladite association.

Malgré la rivalité existante entre Juan Bautista et Castella, le torero de Béziers défend la position du torero d’Arles de ne pas s’annoncer à Nîmes (où il était déjà engagé) conséquence de son exclusion de la corrida des six toreros (cinq espagnols et un français Juan Leal) organisée pour récolter des fonds en faveur de l’Unión de Toreros d’Espagne dont Juan Bautista était membre depuis sa création et dont il a envoyé sa démission.

La solidarité de Castella avec Juan Bautista s’est confirmée lors de deux interviews publiées dans le quotidien Midi Libre du dimanche 28 juillet et dans le numéro de la revue 6TOROS6 qui vient d’arriver dans les kiosques.

Dans les deux publications, Castella, qui lui non plus ne fait pas partie de l’Unión, montre son étonnement concernant l’organisation de cette corrida en France et soutien les arguments de son compagnon de cartel qui l’ont amené à renoncer à sa participation à la Feria et de quitter l’association.

Nous reproduisons ici le texte original publié dans le Midi Libre, déclarations très similaires à celles déclarées dans 6TOROS6 en réponse à une question posée par son directeur José Luis Ramón :

« Je ne fais partie d’aucune association de toreros donc je n’avais pas à participer à cette corrida. Je ne m’exprimerai pas sur l’opportunité d’organiser en France une corrida en faveur de l’association des toreros espagnols. Je dirai juste que j’apporte tout mon soutien aux déclarations courageuses de Juan Bautista. Même si on a connu des différends dans le passé, il a totalement raison et si je dois me mettre à ses côtés et l’aider pour aller de l’avant, je serai là ».          

Photo Alain Damie

Dernière minute - Mercredi 7 août 2013 - Jeux concours

Après le succès rencontré lors du premier jeu concours organisé à l'occasion de sa corrida en solitaire dans les arènes d'Istres le 15 juin dernier, Juan Bautista a décidé de renouveler l'expérience. Cette fois-ci, il vous invite à répondre à une série de cinq questions :  

- Combien d’oreilles Juan Bautista a-t-il coupé lors de la corrida goyesque organisée à Arles le 11 septembre 2010 ?  

- Quel est le nombre de participations de Juan Bautista à la traditionnelle corrida goyesque organisée dans les Arènes d’Arles ?  

- Quelles sont les couleurs des costumes goyesque que Juan Bautista a porté en 2011 et 2012 ?  

- Quel styliste a décoré les Arènes à l’occasion de la première corrida goyesque organisée à Arles ?  

- Combien de sorties en triomphe comptabilise Juan Bautista à l’issue des corridas goyesques organisées à Arles ?    

Le 3 septembre, un tirage au sort sera effectué parmi les bonnes réponses. Le ou la gagnant(e) qui aura répondu correctement aux cinq questions se verra offrir par Juan Bautista deux places pour la corrida Goyesque d'Arles du samedi 7 septembre 2013.  

Les réponses devront être envoyées au plus tard le 1er septembre 2013 par mail aux adresses suivantes :

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en indiquant vos nom, prénom, adresse postale et numéro de téléphone. Une seule participation par adresse mail sera acceptée. 

Bonne chance à tous !  

Photo Laurent Deloye, www.corridafrance.fr

Lundi 5 août 2013

Un des critères primordiaux dans la carrière d'un torero, avec le courage, la personnalité, l'intelligence et l'abnégation, est la chance. En effet, elle doit être présente le jour où le torero s'habille de lumières. Sans elle, les quatre facteurs précédents ne fonctionnent pas. Chacun d'entre eux se complète à l'autre et l'un ne va pas sans l'autre. Ils sont unis comme les doigts de la main.

Un torero, pour être une vedette de la Tauromachie, doit posséder en lui ces cinq caractéristiques. Sans l'une d'elle, il sera un bon torero mais ne parviendra pas à acquérir le statut de Figura del Toreo. Alors oui, la chance est la moins importante car elle tourne, et si elle n'est pas présente un jour, elle le sera automatiquement le lendemain, et forcément le surlendemain. C'est au matador ensuite de la saisir et quelques fois de la provoquer...

Et même si un torero possède ces cinq qualités, il n'est pas dit qu'il atteigne les sommets de la Tauromachie. Toutes ajoutées, elles ne construisent pas le torero à 100 %, mais à 95 %. Les 5 % qui restent ne dépendent pas du torero, ni de son entourage, mais de l'extérieur, de quelque chose qui lui échappe, qu'il ne peut pas dominer, comme par exemple un président de corrida qui n'accorde pas une oreille alors qu'elle est demandée unanimement par le public...

C'est pour cette raison que les toreros qui arrivent à se maintenir à un niveau très élevé pendant plus d'une dizaine d'années, comme Juan Bautista, méritent respect et admiration . Car le plus dur n'est pas d'arriver, mais de se maintenir.

Photo administration Juan Bautista   

Dernière minute - Samedi 3 août 2013

Juan Bautista à l'Université du Pays Basque

Hier, deux heures avant d'initier le paseo dans les Arènes de La Coruña (Galice - Espagne),  Juan Bautista fut le protagoniste de la conférence organisée au Palacio Miramar de San Sebastián (Guipúzcoa - Espagne). Sous le titre "Juan Bautista, une tauromachie à l'accent français" et devant un auditoire important, Juan Bautista, en présence du journaliste donostiarra Manuel Harina et de l'écrivain taurin catalan Paco March,  est revenu sur l'histoire de la tauromachie en France, sa trajectoire professionnelle et sur d'autres aspects de l'actualité taurine. Un changement de dernière minute dans la confection des affiches de la Feria de María Pita, fit coïncider corrida et conférence. En conséquence, la participation prévue de Juan Bautista à cette manifestation universitaire à San Sebastián (Guipúzcoa - Espagne) fut remplacée par un mano a mano audiovisuel entre torero et journaliste, enregistré quelques jours avant à Vitoria (Álava - Espagne). Pendant plus d'une demie heure, ils échangèrent lors d'une dialogue pendant lequel fut expliqué toutes les clefs du concept taurin de Juan Bautista comme par exemple ses expériences professionnelles et ses futurs projets. Lors du colloque qui suivit, les allusions n'ont pas manqué concernant la feria de l'Aste Nagusia, qui par décision du Maire de la municipalité, ne comptera pas sur l'organisation de corridas de toros dans les arènes d'Illumbe.

Lundi 29 juillet 2013

                

Depuis le début de la saison, les acteurs de la Tauromachie ont pris conscience qu'il fallait qu'ils s'investissent chacun à son niveau pour défendre, promouvoir et expliquer la Corrida de Toros afin de faire face aux attaques non fondées des antis et protéger le toreo dans le futur.

L'exemple est venu de la France avec l'action remarquable de l'Observatoire National des Cultures Taurines qui a force de travail, de sérieux et de discrétion a su faire inscrire la Tauromachie au Patrimoine Culturel Immatériel de la France et a oeuvré par la suite à ce que le Conseil Constitutionnel toujours de la France reconnaisse la Tauromachie comme conforme à la Constitution, et qu'elle ne puisse plus être attaquée de toute part.

Une fois l'exemple donné, l'Espagne a suivi avec les politiques qui ont, dans beaucoup de provinces, déclaré la Tauromachie comme Bien Culturel, et avec elle les organisateurs et les toreros qui ont compris que le futur était, et est représenté par la jeunesse. D'où de nombreuses actions en faveur du jeune public. Tous, acteurs de la Tauromachie, doivent se donner la main pour continuer en ce sens pour le bien de notre passion, de notre tradition, de notre culture.

Juan Bautista fait partie de ces acteurs qui travaillent en ce sens. Après avoir offert, en partenariat avec la Ville d'Istres, une tienta de trois vaches et toréé de salon dans les arènes du Palio d'Istres avec les jeunes et remis 100 places aux enfants de moins de 16 ans une semaine avant sa corrida en solitaire, c'est tout naturellement qu'il a répondu positivement à l'appel de l'organisateur de la corrida de Vitoria (Álava - Espagne), la Société Iniciativas Taurinas, pour toréer de salon le matin de sa corrida avec les matadors de toros Pérez Mota et Juan del Álamo avec qui il partageait l'affiche. A midi, les trois toreros se sont retrouvés sur la Plaza del Renacimiento entourés de nombreux jeunes poussent avides d'apprendre et joyeux d'être là avec une cape ou une muleta dans les mains.

Après Istres et Vitoria (Álava - Espagne), Juan Bautista participera également à une démonstration de toreo de salon devant les Arènes de Dax le matin de sa corrida, le 18 août 2013. C'est une des meilleures manières de répondre aux antis en leur montrant que la jeunesse aime la Tauromachie et que les plus jeunes d'entre nous répondent à l'appel. Et vue leurs mines réjouies, personne ne les oblige.

Photo A. M.   

Lundi 22 juillet 2013

Dans la carrière des toreros, il est des décisions qui doivent être prises à des instants précis et qui marquent le tournant ou du moins un nouveau projet, soit pour commencer un nouveau cheminement soit pour se faire respecter tout simplement.

La manière dont la Unión de Toreros en Espagne a traité Juan Bautista n'est pas ce que l'on peut appeler des plus galante, voire des plus respectueuse... Depuis près d'une quinzaine d'années Juan Bautista faisait partie de cette association et a toujours été solidaire des moindres décisions ou des actions qu'elle organisait.

Ce qui s'est passé entre Juan Bautista et la Unión de Toreros démontre que rien n'est acquis et que même après qunize ans d'appartenance fidèle, il n'est pas dit que l'on vous respecte comme vous le méritez surtout si une action doit se dérouler sur vos terres et que vous soyez, dans ce cas, le torero de cette association le plus représentatif. Le geste de Juan Bautista de quitter la Unión de Toreros est celui d'un torero au pundonor affirmé.

C'est le propre de la Tauromachie. Chaque jour, lors de chaque corrida, les toreros doivent se justifier devant le toro, faire comme si c'était la première de la saison même si c'est la vingtième, trentième ou quarantième corrida à laquelle ils participent. Et les années d'alternative n'y font rien. Au contraire. Plus les toreros ont de l'ancienneté, et plus ils doivent démontrer leurs capacités et leurs facultés à intéresser le public.

Depuis près de quatorze ans, Juan Bautista reste présent dans les cartels, démontre lors de chaque après-midi son grand professionnalisme, sa classe de bon torero avec cette tauromachie pure, classique et profonde. Il l'a encore démontré à Mont de Marsan face à la très sérieuse et exigeante corrida de Victorino Martín lors de laquelle il a mis en évidence sa science, sa maturité et sa capacité à résoudre les problèmes posés grâce à une technique des plus avancée. C'est une des raisons pour lesquelles une très petite partie du public, qui gâche le plaisir de la grande majorité, n'a pas vu, n'a pas su voir les grandes difficultés présentées par ces toros. Grâce à cette technique, Juan Bautista cache les défauts des toros et les montre meilleurs que ce qu'ils paraissent en réalité. Mais il faut être bon aficionado pour s'en apercevoir... Depuis près de quatorze ans, Juan Bautista fait partie des 10 meilleurs toreros du classement et représente la France Taurine bien au-delà des frontières nationales avec tout ce qu'elle représente dans la défense des traditions et de la Culture Taurine. Cela aurait été bien et judicieux que la Unión de Toreros s'en rappelle...

Photo Isabelle Dupin  

Dernière minute - Mercredi 17 juillet 2013


C'est le 2 août prochain que Juan Bautista se rendra aux Classes d'Eté de l'Université du Pays Basque, à San Sebastián (Espagne). il sera accompagné pour la circonstance par le journaliste taurin Paco March.

ils parleront de la trajectoire du torero d'Arles ainsi que de l'actualité de la Tauromachie en Espagne et en France.

Pour agrémenter cette rencontre, un audiovisuel autour de Juan Bautista et de la Tauromachie en France sera également diffusé.

l'entrée est gratuite. Nous vous y attendons nombreux !

Lundi 15 juillet 2013

Le mois de juillet se trouve déjà en son équateur. La saison bat son plein et les ferias se succèdent les unes après les autres. Les organismes souffrent de la chaleur, des voyages mais aussi du rythme éfréné des corridas qui s'enchaînent tant en France qu'en Espagne.

La corrida hier à Marbella (Málaga - Espagne) correspondait à la reprise de Juan Bautista après sa blessure aux adducteurs. Après une semaine d'entraînement assez intensif pour tester sa blessure et se rendre compte que physiquement tout était revenu à la normale, Juan Bautista a décidé de réapparaître dans les Arènes de Marbella (Málaga - Espagne) et commencer ainsi la seconde moitié de la saison. Invité à participer à trois tientas, une chez Robert Margé au Domaines des Monteilles à Fleury d'Aude, deux chez Pierre-Henry Callet au Domaine de Málaga à Maussane les Alpilles, et à toréer quatre toros de l'élevage des Héritiers de Christophe Yonnet à La Chassagne à Arles, Juan Bautista a pu rester dans la cadence qu'impose le niveau actuel de la Tauromachie.

Les quatres vaches, d'un très bon niveau, que Robert Margé lui avait préparé, les trois vaches de la première tienta chez Pierre-Henry Callet, ainsi que les deux suivantes lors du second tentadero, toutes les cinq dotées de grande race, et les quatre toros de Quinquin Yonnet, les premier et deuxième compliqués, le troisième noble avec des possibilités et le très bon quatrième, que très certainement l'éleveur va garder comme reproducteur, ont permis à Juan Bautista de préparer dans les meilleures conditions qu'il soit la fin de cette saison qui s'annonce primordiale.

Même en été, il est indispensable que les toreros restent au contact du toro et poursuivent leur entraînement. Le niveau d'excellence exigé aujourd'hui leur impose au quotidien ainsi qu'une concentration des plus active et un don de soi hors du commun. Juan Bautista, avec cette afición débordante qui le caractérise et cette volonté de s'imposer, met toutes les chances de son côté pour ne pas se laisser distancer et garder le niveau important qu'il a atteint et qu'il démontre depuis près de quatorze années d'Alternative. 

Photo Isabelle Dupin            

Communiqué de presse - Dimanche 14 juillet 2013

JUAN BAUTISTA DÉCIDE DE NE PAS TORÉER LORS DE LA FERIA DES VENDANGES DE NÎMES ET QUITTE L'UNION DES TOREROS.

A la suite des premières conversations avec le Directeur des Arènes de Nîmes, Simon Casas  proposa au torero français les dates du 13 ou du 15 septembre ; l'offre finale de la direction des Arènes étant la corrida du 12, vu que l'Union des Toreros avait sollicité la date du 13 pour organiser une corrida aux bénéfices de cette association. Dès lors, Juan Bautista se proposa pour toréer cette corrida bénéfique, avec l'assentiment de Simon Casas. Cependant, quelques membres du Bureau de l'Association ont décidé de ne pas faire toréer Juan Bautista, ce qui signifie un manque total de respect et une injure à sa trajectoire professionnelle, sachant que cette corrida bénéfique a lieu sur ses terres et que Juan Bautista était membre de cette Union depuis quinze années et qu'il est le torero français le plus important de cette association. Le fait de ne pas compter sur lui est aussi un manque de respect pour l'afición française.

Devant cette situation, Juan Bautista a décidé de ne pas toréer dans l'une des arènes les plus emblématiques de son pays et de sa carrière, où il est sorti onze fois en triomphe, notamment lors de la feria de Pentecôte de l'an passé où il avait coupé un total de quatre oreilles. En conséquence, le torero d'Arles quitte l'Union des Toreros.

Photo Valentin Héyère

Lundi 8 juillet 2013

C'est le 2 août 2013, que Juan Bautista sera l'invité spécial de l'Université du Pays Basque lors des Cours d'Eté organisés au Palais Miramar de San Sebastián (Espagne). Pendant cette soirée intitulée "Juan Bautista, une tauromachie à l'accent français", dont le modérateur sera le journaliste Paco March, collaborateur du site taurin burladero.com, Juan Bautista parlera de sa trajectoire professionnelle depuis ses débuts jusqu'à aujourd'hui et reviendra très certainement sur ses triomphes les plus retentissants à Madrid (Espagne), Nîmes, Arles, Dax... ou le dernier à Istres où il affronta en solitaire six toros de différents encastes et obtenant la grâce du toro "Golosino" de La Quinta. En témoin privilégié, il commentera également le moment que traverse actuellement la Tauromachie en Espagne et en France en abordant les problèmes liés notamment à la crise.

Il est important que les toreros de la taille de Juan Bautista puissent participer à ce genre de colloque en donnant leurs points de vue et manifestant leur position. Le torero est celui qui est au centre du Toreo, celui sur qui repose une grande responsabilité. Même si le toro a un rôle primordial, le torero est celui qui est le plus à même d'expliquer la tauromachie car c'est lui qui se trouve le plus proche des cornes... En rencontrant les étudiants, ainsi que de nombreux aficionados, Juan Bautista pourra donner un autre regard venant de France et se joindre aux initiatives plus que positives commencées par ses compagnons de cartel qui vont à la rencontre des jeunes pour expliquer et faire partager leur passion.

C'est la première fois que Juan Bautista participera à ce type de réunion en Espagne. Après son passage très remarqué à Las Ventas où il coupa une oreille importante à un toro de Carmen Segovia lors de la dernière Feria de San Isidro à Madrid (Espagne) et son triomphe majuscule d'Istres qui fut largement commenté en Espagne, l'Université du Pays Basque accueillera Juan Bautista au moment où il traverse un des meilleurs moments, si ce n'est le meilleur, de sa carrière. Une juste reconnaissance pour le torero d'Arles qui célèbre cette année sa quatorzième année d'Alternative.

Photo Valentin Héyère                

Lundi 1er juillet 2013

La chose la plus majestueuse qui puisse arriver à un torero, avec les triomphes obtenus dans les arènes ou lors de corridas spéciales, est véritablement de gracier un toro. C'est une des choses les plus émotionnantes que puissent connaître tous les toreros. Même si la finalité de la corrida est la mise à mort, voir repartir un toro gracié à la fin de la faena sous les acclamations du public et pour le plus grand bonheur du torero et de l'éleveur, est quelque chose qui touche à l'essence même de la Tauromachie.

Juan Bautista fait partie des toreros qui ont le plus grand nombre d'indultos à son actif. Entre les novillos et les toros, pas moins de 15 animaux ont connu pareil honneur. Sur leur chemin, ils ont trouvé un torero capable de se hisser à la hauteur de leurs qualités afin de connaître la consécration ultime, celui de la grâce.

Le premier fut le novillo "Tanguisto" de Yerbabuena, gracié le 28 février 1999 dans les Arènes de Nîmes lors de la Feria de la Primavera. Ensuite, Juan Bautista pardonna la vie au novillo "Bullicioso" de Fuente Ymbro le 4 septembre 1999 à Calasparra (Murcie - Espagne). Le premier toro auquel Juan Bautista obtint la grâce était de l'élevage de Toros de Cortés, nommé "Cóndor", dans les Arènes de Fréjus. Par la suite, il gracia "Barrendero" de Sayalero y Bandrés à Guijuelo (Salamanque - Espagne) le 18 août 2007 ; "Sucesor" le 30 septembre 2007 à Torrijos (Tolède - Espagne) et "Heredero" dans les Arènes d'Almodóvar del Campo (Ciudad Real - Espagne) le 19 septembre 2008, les deux d'Alcurrucén ; "Cacereño", novillo de José Luis Marca le 16 février 2008 lors d'un festival taurin bénéfique organisé dans les Arènes de Xátiva (Valencia - Espagne) ; "Soleado" de Torrestrella, le 15 août 2010 dans les Arènes de Villarobledo (Albacete - Espagne) ; "Desolador" de l'élevage de Fernando Peña Catalán le 8 septembre 2010 dans les Arènes de Navaluenga (Ávila - Espagne) ; "Escandaloso" de Robert Margé le 16 octobre 2011 dans les Arènes de Béziers ; "Fogonero" de Rancho Grande et "Relámpago" de l'élevage de La Consolación dans les Arènes de Maracaibo (Venezuela) respectivement les 20 novembre 2011 et 16 novembre 2012 ; "Atrevido" de El Prado dans les Arènes de San Cristóbal (Venezuela) le 28 janvier 2012 et "Paprika" de l'élevage de Santa Fe le 10 février 2013 à Mérida (Venezuela). Tout ces novillos et toros ont une place particulière dans la mémoire de Juan Bautista. Ils y resteront à jamais gravés de par leur comportement en piste et leur faculté à charger sa muleta avec fixité, race, bravoure et noblesse (plus d'informations en cliquant sur l'onglet "Toros graciés" du site).  

Mais le toro pour lequel Juan Bautista aura le plus de tendresse, sans faire offense au quatorze précédents, restera pour le moment "Golosino" de l'élevage de La Quinta dont il obtint la grâce le samedi 15 juin 2013 dans les Arènes Le Palio d'Istres lors d'une corrida au contexte particulier puisqu'il affronta en solitaire les six toros. Lorsqu'on sait que Juan Bautista supervisa en personne, en collaboration avec la direction des arènes d'Istres et la Commission Taurine, le choix des élevages et de chacun de leur représentant, la satisfaction est d'autant plus grande. "Golosino", toro dans le plus pur type Santa Coloma, bas, bien fait, de robe grise, âgé de cinq ans et demi, aux caractéristiques zootechniques parfaites et de très grande classe dans la cape et la muleta aura permis à Juan Bautista de dessiner sur le sable des arènes une de ses meilleures faenas. La faculté et le mérite de Juan Bautista aura été de se mettre au niveau d'un tel animal. Ce sont les toros importants qui révèlent les bons toreros et lorsque deux êtres de grandes qualités se rencontrent dans un même lieu où le public joue le rôle du troisième élément, le résultat ne peut être que rêve, magie, grandeur et volupté.

Photo Isabelle Dupin   

Dernière minute - Mardi 25 juin 2013

Juan Bautista ne pourra pas honorer les trois contrats prévus lors de la feria de San Juan Bautista de Cutervo (Pérou) à cause d'une blessure aux adducteurs de la jambe droite occasionnée pendant qu'il combattait en solitaire les six toros dans les Arènes Le Palio  d'Istres le samedi 15 juin dernier.

Cette blessure s'est aggravée dimanche dernier dans les Arènes de Muro (Palma de Mallorca - Espagne). Après avoir passé des examens plus approfondis hier, les docteurs lui ont prescrit entre dix et quinze jours de repos. 

Après son importante et retentissante prestation en solitaire dans les Arènes Le Palio d'Istres, Juan Bautista été l'invité principal de l'émission taurine Tendido Cero de la Télévision Espagnole présentée par Belén Plaza, Javier Hurtado et Carlos Ruiz Villasuso. Au cours de ce programme, une large place a été faite a Juan Bautista qui a pu commenter les images de ses faenas réalisées aux toros de Victorino Martín et de La Quinta.

Pour regarder l'émission : http://www.rtve.es/alacarta/videos/tendido-cero/    

Photo Laurent Deloye, www.corridafrance.fr

Lundi 24 juin 2013

Dans la vie de tous les toreros, il est des dates qui marquent un tournant dans leur carrière. Ce sont des corridas spéciales qui revêtent un caractère particulier en fonction de leur résultat artistique ou qui sont placées dans un contexte historique. Ces corridas sont synonymes de triomphes retentissants, parfois de blessures, mais qui de toute manière restent à jamais gravées dans leur mémoire et dans celle de tous ceux qui ont assisté aux spectacles.

Pour Juan Bautista, il est évident que sa carrière a été, et continue d'être marquée par des corridas importantes voire exceptionnelles tant sur le point artistique qu'historique. Dès sa présentation en novillade non piquée le 28 avril 1996 dans les Arènes de Pinoso (Alicante - Espagne) il coupe les deux oreilles et la queue d'un eral de Manuela Patón. Quelques années plus tard, il sort en triomphe pour la première fois des Arènes de Las Ventas de Madrid lors de sa présentation de novillero avec picadors après avoir coupé une oreille de chacun de ses novillos de El Puerto de San Lorenzo. Suivront d'autres dates phares comme son alternative en 1999 dans ses Arènes d'Arles, sa participation à la corrida du Millénaire dans les Arènes de Cali (Colombie) le 31 décembre 1999 avec le Maestro El Juli, ses deux sorties en triomphe supplémentaires à Madrid en 2007 et 2010, ses prestations importantes lors de la Corrida de la Presse toujours à Madrid en 2007 et lors de la dernière Feria de San Isidro en 2013. Il faudrait également mentionner les dates correspondant aux 15 grâces obtenues pour des novillos ou toros après des faenas dont les aficionados présents se rappellent encore...

Mais une des corridas les plus importantes de sa carrière et qui marquera à jamais sa mémoire, est sans nul doute la dernière en date, celle du samedi 15 juin 2013 dans Arènes Le Palio d'Istres. En effet, on peut considérer que non seulement elle revêt un caractère artistique indéniable mais également un caractère historique pour la Ville d'Istres et pour la Tauromachie en général. Outre le fait du triomphe majuscule obtenu par un Juan Bautista au sommet de son art, ce qui est aussi à détacher et à mettre en exergue et cette présence torerísima que Juan Bautista a eu tout au long des six combats. Cette manière d'interpréter sa tauromachie classieuse, profonde, variée et remplie de pureté à tout les encastes représentés, cette façon de comprendre ces six toros différents de part leurs origines et de leur donner la lidia parfaite afin de sublimer les combats et d'arriver à l'apothéose avec la faena réalisée au toro de Victorino Martín et au rêve avec celle dédiée au toro "Golosino" de La Quinta.

Juan Bautista a pris une autre dimension, sa prestation d'hier à Muro (Palma de Mallorca - Espagne) l'a encore démontré, une dimension d'un torero important, qui a marqué les esprits et est entré dans l'Histoire avec cette corrida exceptionnelle qui l'aura vu porter très haut les couleurs de la Tauromachie en France et pendant laquelle il s'est donné à l'Afición avec autant de générosité que celle dont il a fait preuve avant cette corrida en offrant 100 places aux jeunes de moins de 16 ans.

Photo Isabelle Dupin                

Dernière minute - Mardi 18 juin 2013

C’est hier lundi 17 juin 2013 que Juan Bautista est allé saluer le toro « Golosino », n° 45 de l’élevage de La Quinta, avant son départ pour retrouver la propriété Fuentelahiguera, la Finca où il est né il y a cinq années. Après la grâce obtenue dans les Arènes Le Palio d’Istres deux jours auparavant à la suite d’une faena magique qui a permis de se rendre compte de sa grande dimension, Juan Bautista retrouvait « Golosino » avec qui il a partagé un moment unique.  Si l’émotion a été au rendez-vous tout au long de cette faena majestueuse, ce qui s’est passé hier l’a été tout autant.

En effet, pour quelques instants, Juan Bautista et « Golosino » se sont retrouvés face à face, oubliant la présence de nombreux journalistes et chroniqueurs taurins de la presse et de la télé conviés pour l’occasion. Un dialogue s’est instauré entre eux, nul ne pourra dire s’ils se sont compris ou rapporter les propos qu’ils se sont échangés, mais on peut facilement imaginer le contenu de ce dialogue :

- Bonjour Golosino, tu vas bien depuis samedi ? Je vois avec bonheur que tu t’es très bien remis de tes blessures. J’en suis ravi.

- Oui, merci Juan Bautista. Je vais très bien. J’ai été très bien soigné par le vétérinaire Maurice Priaulet et j’ai hâte de retrouver Fuentelahiguera, ma finca

- Comme je te comprends Golosino. Mais avant que tu partes, je voulais te remercier pour avoir chargé avec autant de classe, de bravoure et de noblesse. Tu m’as donné énormément d’émotion et grâce à toi, j’ai pu vivre un moment magique et faire partager un rêve au public qui remplissait en totalité les gradins des Arènes. Merci Golosino, tu fais partie de ma mémoire et je crois de beaucoup d’entre nous… En plus, tu es le premier de La Quinta à avoir été gracié. Cela donne encore plus d’importance.

- A mon tour, c’est à moi de te dire merci Juan Bautista. Merci de m’avoir toréé magistralement et t’être hissé ainsi à la hauteur de mes qualités. En tant que Matador de Toros, tu sais qu’il est très difficile de toréer les grands toros. Ce sont les toros comme moi qui révèlent les grands toreros. Pour cette raison, tu as toute ma reconnaissance et mon profond respect car grâce à toi, je vais retrouver mes verts pâturages. Et puis mon mayoral m’a dit que j’allais avoir plein de vaches pour moi tout seul dès mon arrivée là bas… Ah j’entends le bruit d’un camion.

- Oui, Golosino, c’est celui de Roland Durand. Il vient te chercher pour te ramener à Fuentelahiguera. C’est le moment de se séparer je crois.

- J’espère que ce n’est pas un adieu, Juan Bautista, mais bien un au revoir et que tu viendras me saluer quand tu viendras à la Finca.

- C’est promis Golosino. Je ne manquerais pas de venir te dire bonjour. Bon voyage et assure une grande descendance.

- A très bientôt Juan Bautista. 

Photo Laurent Deloye, www.corridafrance.fr    

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